La crise haïtienne s’est envenimée sous la présidence de Jovenel Moïse. La terreur des gangs à l’entrée sud et à la sortie est de la capitale ces derniers jours en sont la preuve parmi mille. Notre pays laisse apparaître toutes ses faiblesses, toute son incapacité et tout le cynisme de ses dirigeants, de leurs amis et alliés. Depuis trois jours, des gangs de la troisième circonscription de Port-au-Prince, comme un volcan en éruption, sèment la terreur. Comme si le pays était en guerre, des familles incluant femmes enceintes