Jeudi 1er avril. Dans la salle d’attente du Centre national de transfusion sanguine à Turgeau, les demandeurs et certains donneurs de sang sont nombreux à faire la queue dans l’espoir de trouver quelques pochettes de sang afin de sauver un proche. La pression est palpable. L’angoisse est à son comble. À part les donneurs volontaires qui ont la priorité, tous sont venus chercher ou donner ce liquide précieux et vital qui ne peut être ni vendu ni fabriqué pour un proche. Quelques-uns ont déjà passé une, deux&