À l’est de Ouanaminthe, au bout d’une rue peuplée de maisons ordinaires, c’est l’entrée du parc industriel Codevi. Entre la guérite, la clinique et une installation de propane baptisée « Zaboka », le préposé à la sécurité vérifie et donne le laissez-passer pour entrer dans ce parc construit sur 1,4 million de mètres carrés. Le silence, peu après 11h du matin, jeudi 22 octobre, est rompu par les échos des conversations d’une partie des quelque 15 000 ouvriers.
Comme une vague aquarelle, des hommes et des femmes en t