L’inquiétude. La peur. La désolation. La dictature ravissait les cadavres et interdisait le deuil pour édifier sa paix des cimetières.
L’effarement. Les cris. Les pleurs. Les communiqués. Les condamnations. Les morts font du bruit depuis 1986. Même si la justice fait du surplace.
De Duvalier à aujourd’hui, nous sommes passés du décompte des victimes dans un silence obligé au temps de la dictature au bruyant décompte de l’inaction publique des autorités des régimes de la démocratisation après chaque assassinat.