Le virus petit-bourgeois

Le temps de la mise en place d’une démarche collective, j’ai pu, naïf sans doute, m’étonner de la circulation du virus petit-bourgeois dont les symptômes les plus évidents sont la croyance non fondée qu’on est meilleur que l’autre (morgue et morve), le besoin de singularisation non pour suivre une ligne mais pour sa mise en valeur, et la surévaluation de la place qu’on occupe dans un processus dont on n’est qu’un maillon.

Antoine Lyonel Trouillot
Par Antoine Lyonel Trouillot
25 août 2020 | Lecture : 3 min.

Le temps de la mise en place d’une démarche collective, j’ai pu, naïf sans doute, m’étonner de la circulation du virus petit-bourgeois dont les symptômes les plus évidents sont la croyance non fondée qu’on est meilleur que l’autre (morgue et morve), le besoin de singularisation non pour suivre une ligne mais pour sa mise en valeur, et la surévaluation de la place qu’on occupe dans un processus dont on n’est qu’un maillon.

Le vice du petit-bourgeois, c’est de se prendre pour l’acteur principal d’un film qui peut très bien se joue

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