Contre le désespoir, le fatalisme et l’indifférence

« S’engager jusqu’à se tacher », dit le poète.

Antoine Lyonel Trouillot
21 août 2020 — Lecture : 3 min.

« S’engager jusqu’à se tacher », dit le poète. On peut se fatiguer des discours courants qui prônent le désespoir, le fatalisme et l’indifférence. Le désespoir et le fatalisme : l’éternité d’un rien qui ne changerait jamais. L’indifférence et l’évasion : « moi je n’écoute que RFI », « moi je fais mon travail et je rentre chez moi, et j’épuise en cela mon rapport à l’autre et au monde » ; « moi je ne prends pas de position, il n’y a que des salauds, pourquoi choisir entre les uns et les

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