Classe politique, société civile et élections en République dominicaine

Edwin Paraison, prêtre de l’Église épiscopale, ancien ministre des Haïtiens vivant à l’étranger du président René Préval, vit en République dominicaine depuis 1983, sans jamais perdre le contact avec Haïti et les communautés haïtiennes de la diaspora, ceux de son pays d’accueil les premiers. Avec Paraison, Le Nouvelliste poursuit sa découverte des secteurs clés de la République dominicaine. Cette fois, la classe politique, le mécanisme électoral et la société civile de chez nos voisins sont en vedette. Paraison évoque également les attentes des Dominicains vis-à-vis d’Haïti.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
17 août 2020 | Lecture : 9 min.

Le Nouvelliste : Vous avez été ministre en Haïti, quelle est la plus grande différence entre faire de la politique en Haïti et la faire en République dominicaine ?

Edwin Paraison :  Dans mon cas particulier il importe de préciser que j’ai toujours assumé le fait d’être en premier lieu un chrétien épiscopalien ayant le devoir de servir et d’assister les plus vulnérables. Ma désignation par le Premier ministre Jean-Max Bellerive et le défunt président Préval ne répond aucunement à une militance politique

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