Face au délire autoritaire, l’urgence d’un front du refus

« À qui veut l’entendre, ils ne peuvent pas prendre le pouvoir entre nos mains !» Et pourquoi pas ? « Je n’ai d’ennemis que ceux de la nation ».

Antoine Lyonel Trouillot
Par Antoine Lyonel Trouillot
20 juil. 2020 | Lecture : 3 min.

« À qui veut l’entendre, ils ne peuvent pas prendre le pouvoir entre nos mains !» Et pourquoi pas ? « Je n’ai d’ennemis que ceux de la nation ». Ou encore : « Je suis le drapeau haïtien, un et indivisible ». Ou, dans le registre menaçant : « Si yon nonm konprann pou w bat kò w, m ap fè b… pase nan paswa ».

On aurait tort de croire que le délire autoritaire n’est jamais que délire. La seule activité réelle de Jovenel Moïse aujourd’hui consiste à tenter de se donner les moyens

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