Il y a vingt-cinq ans, un dix-sept juillet, mourait René Philoctète, le poète qui voulait arpenter les terres mêlées, l’auteur de « Promesse », l’un des plus beaux poèmes d’espoir de la littérature haïtienne.
Il portait en lui le rêve d’un pays à faire, de bonheurs à partager, d’humains vivant en harmonie avec la nature. Il portait aussi en lui, durant les dernières années de sa vie, la tristesse d’être le témoin « d’offrandes coulées dans la honte », de ce « procès de l’homme contre l’homme » par l