Interview

« L’espace d’un cillement » dans l’univers de Valérie Armand

Pour son sujet de thèse, Valérie Armand, cette essayiste diplômée de l'université Columbia aux États-Unis, installée comme critique littéraire, avait choisi « L’espace d’un cillement », ce roman fulgurant, doré comme une enluminure de Jacques Stephen Alexis. De cette expérience est sorti un essai : « Renouveau du sensuel dans L’espace d’un cillement de Jacques Stephen Alexis ». Le Nouvelliste a rencontré l'essayiste confinée en Haïti.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
19 mai 2020 | Lecture : 8 min.

Le Nouvelliste (L.N.) : Vous avez été subjuguée par L’espace d’un cillement, roman de Jacques Stephen Alexis publié en 1959 chez Gallimard. Alexis a été récompensé, en 2018, à titre posthume, pour ce chef-d’œuvre  par le premier prix Jean d'Ormesson de l’académie française. Quel est la place de ce roman dans votre univers de lectrice et de critique littéraire?

Valérie Armand : Ce grand roman de Jacques Stephen Alexis fait partie de mon univers dès j’ai l’âge de seize ans. &nb

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