« On enterre une femme à deux heures, et à onze heures et demie le mari est dans la cuisine, devant miroir fendu, accroché au-dessus de l’évier. » L’incipit du chef-d’œuvre de Stig Dagerman, qui date de 1948, commence par ces mots. C’est une mère qui est morte en laissant un mari et un fils de vingt ans. Il est peut-être trop tard pour savoir qui elle était, mais son absence prendra un poids que sa présence n’avait pas su porter. Entre le père et le fils, c’est-à-dire le veuf et l’orphelin de mère, naîtront à tour de rôle la
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