Castera, l’homme qui mérite l’éternité

Tant qu’il était vivant, nous pouvions nous payer le luxe de le croire mortel, « accessible », comme il l’écrivait dans un poème devenu un texte-culte.

Antoine Lyonel Trouillot
Par Antoine Lyonel Trouillot
27 janv. 2020 | Lecture : 3 min.

Tant qu’il était vivant, nous pouvions nous payer le luxe de le croire mortel, « accessible », comme il l’écrivait dans un poème devenu un texte-culte.  Paresseusement, nous  le pensions à notre portée, ordinairement humain. Son œuvre nous émerveillait déjà.  Mais il était là, faussement bougon, sourire moqueur devant une bêtise, disponible pour lire des textes inférieurs aux siens, agité, dynamique, amateur de sucreries et de Cola Couronne, blagueur et colérique. Sa présence parmi nous, dans notre petit prése

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