Le vendredi 11 octobre, le président de l’Association des artistes de Pétion-Ville, Louis Saurel, est terrassé par une nouvelle. Il n’est pas sur place. Comme tout le monde, au temps de peyi lòk, il reste chez lui, l’oreille collée à son récepteur de radio. « Je faisais des nouvelles aux environs de 2 heures ou 3 heures sur une station de radio. J’ai entendu qu’à la rue Pinchinat et à la rue Lamarre, on mettait le feu dans le commerce des marchands d’œuvres d’art. J’ai couru en toute hâte. Arrivé sur les lieux, j’ai constaté