Samedi 5 octobre, 6 heures du matin. Le pilote d’Eva Air annonce l’atterrissage à Taipei, la capitale de la République de Chine. Aussi exténuante que fut la traversée vers l’île sœur de Taïwan, 19 heures depuis Port-au-Prince en passant par New York, elle n’entame en rien l’envie d’humer la ville. Le temps de passer les contrôles de santé et de l’immigration, sans visa mais avec un billet retour en poche, un soleil doré s’est levé sur un paysage bucolique, une végétation dense, quasi tropicale sur le chemin du Grand Hôtel, une&nb