Jovenel Moïse, affaibli, choisit l’épreuve de force

Le président Jovenel Moïse a fermé la porte du dialogue. Il a torpillé la dernière de ses commissions de facilitation montée à cet effet. Il joue sa présidence sur les fusils de la PNH, l'assistance de forces de sécurité étrangères et passe à l'attaque contre ses ennemis de ce qu'il qualifie de bénéficiaires du «système.»

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
18 oct. 2019 | Lecture : 4 min.

Le président Jovenel Moïse s’est ravisé. Il n’aura pas tenu la promesse faite aux membres de la commission présidentielle créée pour faciliter le dialogue. Tout ne peut pas être sur la table, surtout son mandat. En un mot, plus besoin des négociations de la dernière chance sur fond d’importantes manifestations populaires et de semaines de « peyi lòk ».

Au Palais national, mardi, le président a sonné le glas de cette commission. « La Constitution est claire. La population m’a voté lors des dernières élections. La C

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