Un morceau ruisselant de poésie « Les frénésies de l’adolescence » du Dr Rony Gilot

Le Dr Gilot n’est pas seulement un écrivain. Toute l’architecture de sa prose repose sur une musique qui vous entraîne du début à la fin de chaque chapitre. C’est un sorcier du verbe qui vit intensément son moment d’écriture à travers la lyre de sa phrase. Regardez et entendez comment démarre le premier chapitre du tome II de son ouvrage intitulé « Une geste trempée de larmes, Les frénésies de l’adolescence » paru sous les presses de L’Imprimeur. C’est un enchantement. Il y a de ces pépites d’or littéraire qu’il extrait du fond de sa mine. On sent du travail bien fait qui fleure bon le plaisir textuel d’un écrivain. Moi, j’avoue avec gratitude que je n’arrive pas à lire d’un trait Dr Rony Gilot. Je dois relire cette prose érigée au rang de poésie. Parcourir des yeux ce matériel moderne de stockage d’information et d’émotion qu’est l’écriture me met au cœur d’une architecture de la langue française qui résonne dans ma tête. Les dieux de l’Olympe campent debout dans ces pages admirables ! À Livres en Folie, encore une fois, Dr Rony Gilot sera en couvre-chef, comme tous les ans. Chapeau au magicien des mots. Avec patience, j’ai recopié ces pages avec le zèle enfiévré du plaisir.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
14 juin 2019 | Lecture : 5 min.

Un morceau d’anthologie du Dr Rony Gilot

« L’ère duvaliériste démarra sur des pattes de velours. Les résultats des joutes électorales du 22 septembre 1957 une fois proclamés, toutes les dispositions furent prises pour couronner le vainqueur des urnes. Le décret électoral du 23 août avait fixé au 22 octobre la date de prestation de serment du nouvel élu.

Ynor Tolijean recueillait des commentaires assez contradictoires sur l’ingéniosité des stratèges de Duvalier. Ceux-ci avaient réussi le tour d

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.