Quand j’étais chrétien (j’ai un jour compris que les dieux ne sont pas nécessaires à l’humanisme), je préférais les Pâques à la Noël. La naissance n’est pas synonyme d’avènement, et il y avait quelque chose de vulgaire et de puéril dans l’image de ce gros bonhomme blanc habillé aux couleurs de Coca-Cola, et faisant une répartition inégale de ses dons. La Noël assurait l’entrée des marchands dans le temple, et le Père Noël n’a jamais rien compris au principe socialiste : à chacun selon ses besoins.
Les Pâques garda