Des oppositions sans projet autre que de s’opposer

En Haïti, il y a traditionnellement trois sortes d’opposition après chaque scrutin.

Frantz Duval
Par Frantz Duval
04 avr. 2019 | Lecture : 3 min.

En Haïti, il y a traditionnellement trois sortes d’opposition après chaque scrutin. Celle qui croit avoir gagné les élections qu’elle a perdues. Celle qui savait qu’elle n’avait aucune chance de gagner les élections. Et, enfin, celle qui, proche du gagnant, se sent délaissée. Les trois groupes, pour des raisons opposées, s’opposent aux puissants en place.

Aujourd’hui, on peut parler d’opposition radicale, celle qui demande le départ du président Jovenel Moïse depuis le jour de son élection. Il y a aussi celle qui se compose des

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