On peut éprouver de la sympathie pour le premier ministre. Il a de la tenue et prononce des phrases complètes. En cela il rompt avec la tradition du vulgaire, de l’obscène qui caractérise le pouvoir tèt kale : exécutif et parlementaires. Il rompt aussi avec cette tradition en donnant l’impression qu’il est capable d’écouter. Là encore, c’est une rupture avec la tradition tèt kale, exécutif et parlementaires, qui disent au peuple : nous jouissons, vous souffrez, c’est comme ça et laissez-nous tranquilles.
C’est justemen