Dans un pays à l’arrêt depuis dimanche, le président Jovenel Moïse a pris la parole mercredi soir pour s’accrocher à la seule chose sûre du paysage : la Constitution qui lui donne un mandat de cinq ans.
Sans faire allusion aux problèmes auxquels il est confronté, sans promettre de solution miracle, sans même demander aux Haïtiens de reprendre le travail ou de retourner à l’école, le président, dans une mise en scène martiale et un ton convaincu, a parlé au pays pour la deuxième fois depuis dimanche.
Il est trop tôt pour dire si l