Pour les habitants de Carriès, rien n'a changé. Le répit observé au début du mois d’octobre après l’intervention de la police a été de courte durée. Les bandits chevillés avec de prétendus propriétaires de tous les terrains de la zone ont fait à nouveau parler la poudre, multiplié les incursions punitives et mis plus de hargne dans l’exécution de leur politique de la terre brûlée. Le décompte des maisons incendiées a grimpé. 16 en l’espace d’une semaine, dont 5 mercredi soir 7 novembre 2018, témoigne une femme. Elle décrit, un sanglot dans l