Il y a une nette différence entre les prévisions de recettes et ce qui a été réellement collecté. Il y a lieu ainsi de parler en fin d’exercice d’un déficit record. Record dans la mesure où c’est pour la première fois dans toute l’histoire de ce pays qu’il atteint un chiffre aussi élevé. Les consignes du Fonds monétaire international n’ont pas pu être mises en application. Annoncées difficiles à réaliser, les recettes extraordinaires et des revenus provenant d’emprunts domestiques et surtout de la diaspora n’ont finalement pas été collectés.
Le déficit budgétaire record expliqué par Pierre-Marie Boisson
Au cours de l’exercice fiscal 2018-2019, le pays connaît un déficit budgétaire record. Au 13 septembre de cette année, ce dernier était estimé à 20 milliards de gourdes. Cet état de fait s’explique par des facteurs internes et externes. Intervenant lundi sur les ondes de Magik 9, l’économiste Pierre Marie Boisson a essayé d’apporter certaines précisions.