Interdiction/ Ministère des Cultes

Le «prophète» Mackenson n'a pas chômé

Le «prophète» Mackenson Dorilas continue de plus belle sa pratique. Pour lui, il «faudrait lui arracher la langue» afin qu’il ne prophétise plus dans ce pays. Sa cote monte et son prix grimpe passant de 1 000 à 2 500 gourdes pour une visite privée d'urgence.

Michelson Césaire
27 sept. 2018 — Lecture : 3 min.

Possédé par un démon qui l'aurait rendu fou, un jeune homme, pied gauche attaché dans une longue chaîne métallique, torse nu, short délavé, est allongé dans un coin dans la cour de l’église de Dieu Les Envoyés. Il est là depuis une semaine environ et ses proches attendent leur tour, une solution émanant du «prophète» Mackenson Dorilas. Ce dimanche, il est dans la longue file d’attente. Ce n’est pas la grande foule comme au jour des jeûnes. Cependant, c’est la preuve que Mackenson Dorilas n’a pas chômé en dépit de son interdiction par le mini

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