C’est le calme plat à la base militaire des FAd’H à Gressier. Dans la grande cours, un chien visiblement mal nourri, l’air épuisé, s’abrite à l’ombre d'un arbre, quelques poules fouinent dans les mauvaises herbes qui envahissent l’espace pour se nourrir. Manifestement les soldats ont déserté cette base depuis la Seconde Guerre mondiale. L’espace est gardé par Vincent Patrick, un civil dans la quarantaine qui accueille les rares visiteurs.
«Ne vous fiez pas à l’apparence de la base. Le directeur Nickson est en train de superviser le pro