L’école de danse Vivianne Gauthier vibre encore sur les rythmes du tambour

« Et 6, et 7, et 8. À gauche, et 1, et 2… » Sur les tam-tam d’un tambour bien rythmé, accrochés à leur barre de fer, tout de noir vêtus, les élèves exécutaient leurs pas de danse, sous les instructions de l’une de leurs professeures. Un an après la mort de la danseuse folklorique haïtienne Vivianne Gauthier, l’école de danse que tenait l’étoile ne chôme pas. « On a eu des difficultés à redémarrer. Ça va timidement jusqu’à présent, mais l’essentiel, c’est qu’on soit encore là », affirme Mme Marie Sheila Belance, la présidente de l’Amicale des anciens de l’école, qui tient depuis 2011 les rênes de l’institution.

L’école de danse Vivianne Gauthier a été pendant longtemps la référence en matière de danse folklorique en Haïti. Que ce soit pour le rythme lancinant du « yanvalou », l’intrépide assonance du « nago », le cadencé du « mayi », la fluctuation du tambour sur les rythmes du « congo », le dodelinement harmonieux du « ibo », pour ne citer que ceux-là, on mettait le cap sur l’école de danse Vivianne Gauthier pour prendre part à cette manifestation de ronds de jambes et de tours de reins, sous l’œil de la centenaire.

Après la mort de Mme Gaut

Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article. Pas encore de compte ? Inscrivez-vous