Karine Margron parle de ses recueils de chansons folkloriques et traditionnelles

Karine Margron et Julio Racine, entourés d’amis musiciens et grâce au support de mécènes éclairés, ont bouclé au début du mois de mars un travail titanesque : mettre dans les formes une belle brochette de compositions musicales d’Haïti avec textes et partitions en 11 volumes et six CD. Pour bien faire comprendre la portée du travail effectué, Karine Margron s’est confiée à Frantz Duval.

Frantz Duval
Par Frantz Duval
09 avr. 2018 | Lecture : 11 min.

Le Nouvelliste : Madame Margron, qui êtes-vous?

Karine Margron : Je suis née à Camp-Perrin, au sein d’une famille de musiciens. J’ai donc la musique dans les veines. J’ai trois soeurs et deux frères. J’ai vécu toute ma vie en Haïti. Mon grand-père Gaston Durand et mes oncles Auguste et Robert Durand créèrent le premier quatuor à cordes d’Haïti en 1935. Mon oncle Robert Durand, qui fut compositeur et professeur de musique, a participé à la formation du premier noyau de musiciens de l’École Sainte-Trinité dans les années 55. De son côté,

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.