À elle seule, la réforme entreprise par le président Jovenel Moïse au sein de notre diplomatie, transformée ces dernières années en un hallucinant repaire d’oisifs et de privilégiés sans qualités intrinsèques pour la plupart, a valeur d’exemple. D’autant que rien n’est plus frappant que cette façon de remplacer la sinécure par le savoir-faire technique, la rente ou favoritisme politique par le mérite. Réforme : le mot fait peur en Haïti. C’est le chantier choc de sa présidence sur le plan institutionnel. Elle dit mieux qu’un long discours q