En guise de vœux : contre précarité et « gwo gonm », faire vivre le discours critique

L’année deux mille dix-sept passe déjà pour l’une des plus meurtrières de notre histoire culturelle.

Antoine Lyonel Trouillot
Par Antoine Lyonel Trouillot
09 janv. 2018 | Lecture : 7 min.

L’année deux mille dix-sept passe déjà pour l’une des plus meurtrières de notre histoire culturelle. Elle aura tué poètes, musiciens, chercheurs, producteurs honnêtes et talentueux de biens culturels. Elle aura emporté aussi nombre d’anonymes, peintres en bâtiment, agriculteurs, chômeurs… Il y a tous ces morts qui n’ont pas eu les moyens ni le temps de construire une légende, de prendre rang dans l’imaginaire. Une pensée pour ceux qui trouveront à peine la place d’un nombre dans les statistiques des conséquences de la pauvreté. Deux mille di

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.