Je ne crois pas que tu sois en état de lire ces lignes. Et quelle douleur de savoir que toi, homme d’énergie et d’engagement, tu n’arprentes plus les rues et les routes, ne reçois plus chez toi les jeunes poètes, ne participes plus à la vie associative, n’exprimes plus ta colère contre la bêtise, les préjugés, l’injustice, le laxisme. Le temps, cette saleté, t’a enlevé ta force.
« Gade sa yo fè ak chans labapen ak kenèp. » Rien n’a changé, et « on tire toujours lamentablement dans la rue ». Les pauvres le sont restés. L’État ne vaut pa
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