Myrtha Gilbert fait la chronique de SHADA, une extravagante escroquerie

Myrtha Gilbert a réédité « SHADA, chronique d’une extravagante escroquerie ». Ce beau livre paru sous les presses de l’Imprimeur, le public le réclamait. Cette militante des années soixante, spécialiste en formation de cadres et professeure à l’Université, est très impliquée dans des activités de réflexions sur la problématique nationale d’éducation populaire. Ses cours embrassent la question des rapports conflictuels entre l’État et le citoyen en Haïti. On l’attendait sur le terrain qu’elle maîtrise. Le Nouvelliste a rencontré l’auteure.

Par Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
09 octobre 2019 | Lecture : 5 min

Le Nouvelliste (L.N.) : Vous venez de rééditer SHADA, chronique d’une extravagante escroquerie, professeure Myrtha Gilbert, en quoi cette histoire peut-elle éclairer notre présent de peuple ?

Myrtha Gilbert (M.G.) : Cette histoire, celle de la SHADA, (Société haïtiano-américaine de développement agricole) me paraît particulièrement édifiante dans sa démarche et dans ses actions pour comprendre le présent. Le prétexte du développement agricole (ou du développement tout court) grâce à l’argent et au savoir étranger. C’est plus

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