À Montréal mercredi, le passage de la cellule orageuse qui a terrassé la ville la veille est loin dans les mémoires. Sur le parc Toussaint Louverture, niché dans une végétation dense au boulevard de Maisonneuve E, inauguré au lendemain du bicentenaire de la révolution haïtienne (2005), des Haïtiens de sang ou par appropriation, des Québécois, tout le monde dévisse. Personne ne ronge son frein. Julien, un sexagénaire, souffle le lambi et met le dernier zeste d'haïtianité à ce rendez-vous. Un halo de fierté, teinté de patriotisme, nimbe le lie
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