Un arc-en-ciel pour les filles habitées par l’esprit de suicide

Sept femmes noires sont habitées par la douleur. Tout au long du spectacle, elles ont tenté de se défaire de l’énergie du désespoir des personnes accrochées à la vie. «Pour les filles qui ont pensé au suicide/ alors que l’arc-en-ciel suffit» de Ntozake Shange. Adapté en français par l’écrivaine Kettly Mars et mis en scène par Michèle Lemoine, le samedi 22 avril 2017, dans le cadre de la saison théâtrale «Jeu et regard de femmes- elles ont dit non ». Au centre culturel Pyepoudre, ce poème chorégraphique a dévoilé le côté obscur et maudit des communautés noires.

Wébert Pierre-Louis
Par Wébert Pierre-Louis
10 mai 2017 | Lecture : 3 min.
Wébert Pierre-Louis La scène plante un décor minimaliste. Rien d’ostentatoire. Tout est à sa place. La simplicité est telle qu’on se demande si la metteure en scène n’a pas oublié le décor. C’est dans une atmosphère tirée sur le clair-obscur, pour emprunter un thème à la peinture, qu’a été présenté le poème chorégraphique «Pour les filles qui ont pensé au suicide/ alors que l’arc-en-ciel suffit» de Ntozake Shange. Combinant chants, danses et témoignages, ce poème est tissé de déchirements de voix et de corps. Il est fait de grands soubresau

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