Wébert Pierre-Louis
La scène plante un décor minimaliste. Rien d’ostentatoire. Tout est à sa place. La simplicité est telle qu’on se demande si la metteure en scène n’a pas oublié le décor. C’est dans une atmosphère tirée sur le clair-obscur, pour emprunter un thème à la peinture, qu’a été présenté le poème chorégraphique «Pour les filles qui ont pensé au suicide/ alors que l’arc-en-ciel suffit» de Ntozake Shange. Combinant chants, danses et témoignages, ce poème est tissé de déchirements de voix et de corps. Il est fait de grands soubresau
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