Le paradis fiscal de la Gonâve peut couler la réputation d'Haïti

Consensus. Les banquiers l’ont réalisé sur un fait : l’abrogation du décret créant le Centre financier international de La Gonâve, un « paradis fiscal » qui fait craindre l’enfer aux banquiers haïtiens à un moment où les banques correspondantes fuient la Caraïbe, peu attractive en termes de revenus avec des risques de pénalités astronomiques en cas d’entorse aux normes antiblanchiment.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
26 juil. 2016 | Lecture : 7 min.
Des banquiers de la Caraïbe, préoccupés par le « de-banking », font tout pour rassurer leurs banques correspondantes aux Etats-Unis et ailleurs face aux risques de pénalités de loin plus élevées que les revenus générés en cas de violation des normes établies dans la lutte contre le blanchiment. Si Haïti n’est pas sur la « liste de surveillance » du (Groupe d'action financière des Caraïbes) GAFIC, le pays doit impérativement se défaire d’un boulet, le Centre financier international de La Gonâve, créé par l’administration Martelly-Paul, le 9 déce
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