Mwen an pèdisyon !

Dans notre pays où la superstition est fortement présente et l’éducation pas autant, il n’est guère surprenant de devoir faire face à des attitudes ou des réactions pour le moins bizarres et étranges, de la part d’individus vivant des situations dont les explications objectives existent et pour lesquelles les traitements sont possibles. Dans cet article, nous allons nous pencher sur une superstition qui a cours dans notre société : les femmes en « pèdisyon ». Avant toute chose, il importe de préciser que le mot perdition existe dans la langue française, certes, mais son sens n’a absolument rien de commun avec ce terme (pèdisyon) utilisé pour décrire l’état des femmes qui s’y retrouvent : une grossesse qui n’arrive pas à terme et qui dure une, deux, trois années et plus. Aux yeux des médecins scientifiques, ce phénomène est carrément impossible. Que se passe-t-il donc ?

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
15 avr. 2016 | Lecture : 4 min.
Quand on parle de pèdisyon, il y a trois catégories de cas qu’on pourrait y associer : 1) Le premier cas renvoie à une invention. Il s’agit d’une femme qui arrive à simuler une gros-sesse pour cacher une infidélité : soit envers un conjoint absent, en vue de continuer à bénéfi-cier de son support financier ; soit pour berner un conjoint sur place et ne pas assumer le vrai géniteur. Dans tous les cas, ces femmes-là maintiennent – à qui veut l’entendre – qu’elles sont bel et bien enceintes. Toutes chercheront des raisons et des causes pour jus
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