UniQ/Conférence

Ces écrivains haïtiens qui s’expatrient…

Parler de notre littérature – dite depuis toujours « la littérature de la partance » – a été pour Emmelie Prophète-Milcé le prétexte de dresser mardi dernier à l’université Quisqueya, l’inventaire de « ce que nous sommes », de « ce que nous avons envie d’être ». Haïti, pays en transit ; voyages interminables de ses écrivains ; notoriété internationale… Pour la conférencière, de nombreux auteurs tels Emile Ollivier, René Depestre, Jean Métellus, Dany Laferrière, Edwidge Danticat, Marie-Célie Agnant, Rodney Saint-Eloi… ne prouvent qu’une vérité : Pour réussir, il faut absolument partir.

Martine Fidèle
Par Martine Fidèle
04 avr. 2016 | Lecture : 3 min.
C’est un état permanent des sens de départ. Pour ce qui s’avère être le « testament le plus achevé des hommes et des femmes », la littérature, au regard de la directrice de la Bibliothèque nationale d’Haïti, traduit ce que nous sommes, ce que nous avons envie d’être. Prise dans tous les genres (roman, poésie, chanson), la nôtre, quant à elle, « rend bien compte de l’état d’esprit qui prévaut en Haïti, et cela depuis toujours. Il y a une envie de partir. Soit pour retourner sur les terres desquelles on a été arraché au début, soit quitter sa pro

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