Livre d'ailleurs

« D’après une histoire vraie » de Delphine de Vigan

Pourquoi, après avoir lu le livre de Delphine de Vigan, « D’après une histoire vraie », demeure un doute entre la réalité et la fiction ? L’histoire est-elle vraie ou inventée de toutes pièces ? A-t-elle vécu cette expérience pour avoir si bien décrit les émotions, les situations ? Ou a-t-elle simplement rempli la mission qui veut qu’un roman « transpose, condense, déplace, travestit » ? À partir de la définition et de la fonction première du roman, Delphine de Vigan a élaboré une pièce montée et l’a aussi démontée, ensemençant le récit de pistes, de soupçons, de fausses pistes capables de rendre le texte « perturbant et captivant », perdant ainsi le lecteur dans un dédale de doutes et de questionnements sur la réalité « vraie » de l’histoire, corroborant ainsi la fameuse phrase de Jules Renard, « dès qu’une vérité dépasse cinq lignes, c’est un roman ».

Rachel Vorbe
07 avr. 2016 — Lecture : 3 min.
Pourquoi, après avoir lu le livre de Delphine de Vigan, « D’après une histoire vraie », demeure un doute entre la réalité et la fiction ? L’histoire est-elle vraie ou inventée de toutes pièces ? A-t-elle vécu cette expérience pour avoir si bien décrit les émotions, les situations ? Ou a-t-elle simplement rempli la mission qui veut qu’un roman « transpose, condense, déplace, travestit » ? À partir de la définition et de la fonction première du roman, Delphine de Vigan a élaboré une pièce montée et l’a aussi démontée, ensemençant le récit

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