Interview

L’innocence violée de Tessa Mars

Dans la nuit du 18 février, des femmes nues se sont aimées sur les murs de l’Institut français en Haïti. Femmes enlacées, corps nus à écailles, femmes cornues, machette ensanglantée… un « fantasme de liberté d’expression identitaire absolue » qui traverse les tableaux de Tessa Mars, dont le vernissage a réuni une cinquantaine de visiteurs. « Tessalines et moi ». Une exposition chargée d’échos.

Martine Fidèle
Par Martine Fidèle
18 févr. 2016 | Lecture : 3 min.
Le Nouvelliste : Tessalines et moi, cette exposition raconte une histoire! Tessa Mars : Plusieurs histoires. L.N : Plusieurs histoires! ? T.M : Je ne sais par où commencer. Tessalines est une représentation de moi-même. C’est un alter ego, tu vois? C’est un moi-même comme je m’imagine être. Peut-être plus agressive, plus extravertie qui n’en fait qu’à sa tête, dit ce qu’elle veut... Tessalines est une partie de moi. Très libérée. Très assumée. Très libre. Elle représente différentes facettes de ma personnalité. Je l’ai créée pendant q

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