PIDIH, plus qu’un échec, un cas de mauvaise gestion de fonds publics

L’Etat, sous l’administration de Michel Martelly, n’a pas fait grand-chose pour aider les Haïtiens en situation irrégulière en République dominicaine. Mais il y a pire. Le Programme d’identification et de documentation des immigrants haïtiens (PIDIH), en plus d’être un « échec cuisant au regard des objectifs fixés », est l’exemple parfait de gaspillage, de mauvais usage de fonds publics.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
03 févr. 2016 | Lecture : 4 min.
En juillet 2014, quand le Programme d’identification et de documentation des immigrants haïtiens (PIDIH) est lancé dans le sillage des tensions provoquées par l’arrêt 168-13 dénationalisant d’innombrables Dominicains d’ascendance haïtienne, les immigrants illégaux haïtiens se sont accrochés à l’espoir de régulariser leur situation face au spectre de rapatriement massif. 300 000 Haïtiens installés en République dominicaine devaient recevoir un extrait des archives, une carte d’identification nationale et un passeport en échange de 1000 pesos.

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