Dans quelques jours, il y aura trente ans qu’une photo ayant vite fait le tour du monde fixait l’image : un dictateur aux joues bouffies au volant de son véhicule en route vers l’aéroport ; à côté de lui une femme à la beauté dure et la fumée de sa cigarette ; à l’arrière, leurs enfants, un officier en uniforme leur servant de babysitter. Jean-Claude Duvalier partait pour la France. Dans les rues, une fois la nouvelle sue, le déchoucage, mais aussi la fête. On se disait qu’on allait enfin pouvoir parler à voix haute, diriger nos affaires, pren
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