Tous les ans, elle prend la résolution de sourire un peu plus. Mais c’est peine perdue. « Chasser le naturel, il revient au galop », dit-elle, reconnaissant volontiers que son visage est souvent fermé. Dans sa voix on ressent l’autorité. Une force de caractère qu’elle a certainement dû développer pour se distinguer dans ce métier qui, jusqu’à très récemment, était encore dominé par les hommes. « Dans la mentalité haïtienne un avocat est un boxeur. Donc tout le monde en veut un. C’était ainsi quand j'ai commencé en 1976», explique-t-elle, avouan
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