Peinture

Pascale Monnin, pour une proposition à la rue

Les murs de clôture d’un édifice composent avec les façades, les trottoirs, la rue, l’espace public. Quand une plasticienne délaisse délibérément ce qui est intime : l’intérieur d’une maison, et choisit un carré d’espace pour réaliser une œuvre sur un mur, dites-vous bien qu’elle a quelque chose à dire au passant. Pascale Monnin et le graffeur français Bault, poussés par le désir de créer, ont réalisé, en duo, une fresque au Centre d’art. Intéressé à cet art populaire qui jouit de la complicité de notre regard, nous avons rencontré Pascale Monnin.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
01 déc. 2015 | Lecture : 6 min.
Le Nouvelliste (L.N.) : Le mur du Centre d’art parle à la rue. Cette fresque, Pascale, est le fruit d’une rencontre. Une histoire créée à quatre mains, celles de Bault et vous. Le ressort de cette œuvre, était-ce une envie, un désir de créer avec Bault ? Pascale Monnin P. M. : En effet. Quand j’ai rencontré Bault, j’ai été heureuse de trouver un homme talentueux, cultivé mais aussi curieux du pays dans lequel il était et de la culture haïtienne. Pour le Centre d’art, je lui ai proposé de penser à un projet qui prendrait en compte l’histoire du

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