Il peint en toute innocence, Gérard Fortuné, connu sous le nom de Gérard Jambes-de-bois. Il a hérité de ce sobriquet à cause de ses prouesses au carnaval d’autrefois. C’est l’âme d’un enfant qui vit dans les couleurs de Gérard Fortuné. Dans l’univers coloré de cet octogénaire saisi par la frénésie de s’exprimer, la société haïtienne se découvre sous diverses facettes. Les contes et légendes du pays prennent le visage de sirènes, d’animaux surdimensionnés comme des coqs capables de servir de montures aux humains.
Gérard peint comme il veut, c