Que reste-t-il de la grand-rue sinon quelques maisons en mal de ravalement accouplées à une chaussée délabrée recouverte d’immondices? Dans ce décor hideux, l’affluence n’est pas anémiée. Petites marchandes, débardeurs et d’autres personnes – devenues oisives dans un système qui ne leur offre que du temps à n’en plus finir – se côtoient. « Mais c’est Port-au-Prince », jette Bérard, chauffeur de moto, en réponse à une question sur l’utilité du SMCRS. « Celui-ci se débrouille, mais ce n'est pas suffisant », ajoute-t-il, les yeux écarquillés, pres
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