Il existe une relation parfaite entre la stabilité politique et la croissance du produit intérieur brut par habitant. En Haïti, en 2014, les 3,6% de croissance prévus n’ont pas été atteints. Mis à part des facteurs exogènes, le professeur Gérald Germain pense que cette réalité résulte en tout premier lieu des perturbations politiques qu’a connues le pays au cours de l’année ayant abouti à la démission forcée du chef du gouvernement, Laurent Salvador Lamothe.
En 2014, le pays n’a pu se contenter que d’une piètre croissance de 2,8%. C’est trè