L’année 2013 s’achève. Lentement. A coups de Vive et de A bas ! le pouvoir et l’opposition s’affrontent. Pour la première fois en deux ans et demi, des voix s’élèvent pour exiger le départ du président Michel Joseph Martelly. On est loin du dialogue politique censé déboucher sur un compromis, une solution consensuelle pour éviter d’entrer de plein fouet dans le mur qui s’épaissit. Au point que la tenue des élections ne semble plus avoir la vertu de calmer le jeu. Ce qui conduit à quelques certitudes : seuls des gestes d’ouverture du président