Le dimanche était le premier jour du carnaval. Le carnaval en Haïti, depuis les temps coloniaux, est une occasion de grande liesse. Les évêques avaient coutume de recommander à leurs ouailles de consacrer ce dimanche à des prières comme une réparation pour les péchés auxquels pouvait donner lieu la saison du mardi-gras. Mais, agissant cette fois-ci en dehors du clergé, le peuple haïtien avait décidé de faire de ce dimanche de carnaval un jour de deuil plutôt que de prière.
Le mot se répandit à Port-