« Haïti : que faire? », s’interroge André-Vilair e Chéry [1], en écho à la crise existentielle que traverse ce pays, qui, depuis plus d’un siècle, traîne, comme un boulet, la réputation peu enviable d’« homme malade des Antilles».
Ce pays qui se proclame avec tant de fierté la « Première république noire du monde » n’est plus, pour bien des Haïtiens, qu’une république de cauchemar, une terre de désespérance. L’instabilité chronique, dont elle souffre depuis le XIXe siècle, s’est e