L’OCDE déplore l’absence de la migration et des transferts de fonds dans l’agenda politique d’Haïti

Haïti connaît une émigration importante, principalement vers les États-Unis et la République dominicaine. Les émigrés représentent 11 % de la population haïtienne, soit environ 1.2 million d’Haïtiens vivant en dehors d’Haïti, et leurs transferts de fonds ont atteint 2 196 millions de dollars américains (USD) en 2015, soit 25% du produit intérieur brut (PIB) du pays. Or, malgré le potentiel de développement lié à ces flux humains et financiers, le cadre des politiques publiques d’Haïti ne prend pas en compte les migrations.

Patrick Saint-Pré
Par Patrick Saint-Pré
10 janv. 2018 | Lecture : 4 min.

En vue de maximiser les effets bénéfiques des migrations, via les transferts de fonds qui améliorent les conditions de vie de nombreux ménages haïtiens et ont le potentiel de financer la reconstruction et le développement, le Centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Commission européenne ont lancé en 2013 le projet de l’étude « Interactions entre politiques publiques, migration et développement » (IPPMD).

Le rôle de la migration et des transferts de fonds pour le développeme

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