Une partie de la commune de Carrefour est transformée en un vaste marché public. Cette situation s’intensifie avec les conflits armés opposant des bandes rivales de la sortie sud de Port-au-Prince. De Bizoton à Paloma, on observe systématiquement des marchandes étalant leurs produits à même le sol. Le spectacle est hideux. Mais, dit-on, faute de grives, on mange des merles. Cette situation crée à la fois un manque à gagner pour les marchandes obligées de vendre leurs produits à vils prix à un public très restreint et également&n