Eliphen Jean, un poète tourmenté

Dans plusieurs poèmes du recueil Transes d’Eliphen Jean, ce n’est pas un engagement attelé à la conjoncture haïtienne, souvent rencontré dans les poèmes et les slams de nos jeunes; ni une révolte universelle contre les tares sociétales; mais plutôt un retour aux sources de la négritude: ici un hymne à l’Afrique, là un cantique à la femme noire.

Mario Malivert
(mariomalivert@yahoo.com)
Par Mario Malivert (mariomalivert@yahoo.com)
31 juil. 2018 | Lecture : 3 min.

Dans plusieurs poèmes du recueil Transes d’Eliphen Jean, ce n’est pas un engagement attelé à la conjoncture haïtienne, souvent rencontré dans les poèmes et les slams de nos jeunes; ni une révolte universelle contre les tares sociétales; mais plutôt un retour aux sources de la négritude: ici un hymne à l’Afrique, là un cantique à la femme noire. Ainsi, avec ses vers «Je veux rappeler à ma négritude/la bamboula des rêves/et la plainte de mes entrailles » (p. 45) ou « Ton cœur est tambour/mais est/il aussi noir que ta peau ?/est-il au

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.